Robe en contre-partie technique "boulle"

Mes robes en contre partie

 



Je reviens après un certain manque de motivation, non pas en couture mais plutôt dans l'envie de faire des photos. Faire les photos implique :
  • de se maquiller pour l'occasion, histoire de ne pas trop faire peur ;
  • de se déshabiller à plusieurs reprises, ce qui par les grosses chaleurs de juin et début juillet, me paraissait insupportable ;
  • ensuite sortir tout le matos (appareil photos chargé, pied pour l'appareil, choisir un point de vue sans bazar) ;
le bazar parlons en, quand les louloutes sont en vacances, c'est assez compliqué d'être tranquille et que tous soit nickel.

Toujours est-il que je me suis remotivée, parce que sinon je n'arriverais pas à vous parler de tous ce que j'ai cousu. Après ce ne sera plus la saison, et je n'aurais plus envie de vous parler de petits hauts et de short au mois de décembre.

C'est pourquoi, je vous parle aujourd'hui des petites robes qui date du moi de mai environ, pour mes deux petites louloutes. Je les nomme « robes en contrepartie » comme les meubles du célèbre ébéniste du Roi Louis XIV André Charles Boulle.

Ce qui caractérise la marqueterie Boulle, c'est un placage d'écaille (écaille de tortue véritable) combiné à du métal, le plus souvent du cuivre / laiton.




Meuble Boulle : partie et contre-partie

La technique de la marqueterie Boulle consiste en un traçage puis un découpage minutieux à la scie de 2 plaques superposées, en général, une plaque d’écaille (écaille de tortue) et une plaque de cuivre / laiton. Ce découpage simultané permet d’obtenir 2 motifs parfaitement identiques, qui une fois inversés, permettent de composer 2 décors plus ou moins différents :
  • La première partie : un motif en « positif » avec un fond d’écaille et une ornementation en laiton
  • La contre-partie : un motif en « négatif » avec un fond de laiton et une ornementation d’écaille

Technique de la marqueterie Boulle en images :
Fabrication d'un meuble Boulle

Voilà, pour le nom de ces petites robes. 

Tout d'abord, parlons du patron:

Il s'agit d'un patron de robe fillette japonais, issu du livre "Maman et Moi", un livre qui permet au Maman et aux Filles d'être assorties et de porter plus ou moins le même modèle. Je n'ai pas poussé le challenge à me faire une robe avec le même tissu que mes filles. Du reste, il ne me reste plus grand chose. Pour la deuxième, j'ai du un peu bidouillé pour que ça rentre dans mon coupons.


Sinon, c'est une robe avec un empiècement arrondi et des fronces. Qu'est ce que j'ai pu en faire des fronces cette été, je suis à deux doigt d'investir dans un pied fronceur. (ouh! 😏 la paresseuse)


Je réfléchissais, pourquoi je n'avais pas réalisé cette robe pour être assortie à mes deux filles? Idées qui me séduisais, quand j'ai acheté ce livre. Je crois que ce modèle fait vraiment trop fillette, et comme beaucoup de modèle japonnais n'est pas assez ajusté, d'où l'appréhension de faire "sac à patates". Il est vrai que quand on est ronde les choses amples sont commode, mais nécessite quelques ajustements, pour mettre en valeurs certains atouts et éviter l'effet je me cache dans des mètres de tissus. Du reste sur la photo, ils n'ont pas photographié le modèle en entier.



Ensuite, je vous ai mis une autre photos pour vous montrer l'effet, je me cache et "sac patates".



Ensuite, parlons "chiffon"

 Les tissus sont des cotonnades chaînes et trames. Le tissu à lapins vient de chez "Myrtille" et l'autre avec des vagues japonaises roses vient des "Tissus de la Mine"  choisi par Zélie, qui voulait une robe rose. J'ai pris 1m de chaque.

Enfin passons à la réalisation

J'ai commencé par faire la robe de Zélie, un dimanche pour quel puisse l'essayer. Au découpage des pièces, je me suis rendu compte que j'avais oublié d'ajouter les marges de couture. C'est pourquoi, j'ai rajouté un ourlet dans l'autre tissu, en plus de faire un rappel du plastron. Remarquez, sans cette erreur, j'aurai peut être mis l'autre tissu en parmenture (soit sur l'envers de la robe). Comme quoi des erreurs sont toujours rattrapables. A l'essayage, mon mari avait des doutes sur la taille, il l'a trouvé un peu petite.
Pour la seconde robe, cette fois-ci, j'ai rajouté les marges de couture. Cela donne au final, deux robes de plus ou moins la même taille. Et pour rattraper la longueur, qui cette fois-ci était trop longue, j'ai réalisé des plis religieuses, pour raccourcir. Après la robe est un peu grande pour Alice, mais nous sommes au début de l'été, cela lui laissera de quoi grandir et la remettre l'année prochaine éventuellement.

Maintenant PHOTOS !






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